Sept 2020-Sept 2021: Maternelle MS à GS, et collège 6ème à 5ème

Je sais, j’ai beaucoup de retard…

Le temps défile à une vitesse éclair n’est-ce-pas? Honnêtement avec les confinements Covid, je n’ai pas vu l’année 2020 ni celle de 2021…

Bon, allez un petit flashback de la rentrée 2020 et 2021.

La Rentrée des classes septembre 2020: MS de maternelle et 6ème

2019-2020: Petite Section de Maternelle express pour boubou pour sa toute première année d’école… (Rentrée de Septembre 2019, puis premier confinement de Mars 2020 à Juin 2020 où il a dû avoir 3 jours d’école en tout et pour tout, suivi des grandes vacances d’été… Sa maîtresse était top, on ne pouvait rêver mieux! Dommage que ç’eût été aussi court!)

Donc contente qu’ils reprenaient enfin le chemin de l’école après cette grande parenthèse confinement/vacances scolaires… et eux aussi! Boubou en Moyenne Section et Alexis en 6ème

Depuis le CE1, je cherchais un « bon » collège pour éviter notre collège de secteur a priori mal fréquenté. Demande de dérogation refusée (comme dit sa maîtresse de CM2 « incompréhensible vu que tous les autres ont été acceptés ») SOIT! Finalement, collège rénové super, Alexis a même réussi pour la première fois de sa life, à se faire un « ami » en 7 ans d’école. Du jamais vu Bon il a aussi réussi à perdre sa carte de cantine dès le 1er jour, mais ils l’ont retrouvé Tout ce stress depuis des années, finalement pour rien pourvu que ça dure!

Puis nous avons déménagé pendant les vacances de la Toussaint, les enfants ont intégré leurs nouveaux établissements, non sans stress de ma part comme d’habitude. Finalement je crois que c’est moi qui stresse le plus à chaque nouveauté!

J’avais bien entendu contacté quelques mois auparavant, la mairie, le collège et l’école pour connaître les modalités d’inscription. Pour le collège, il fallait que j’aille le jour même de la rentrée sur place récupérer le dossier d’inscription. Chose faite à la première heure. Puis déposer le dossier complété. Chose faite l’après-midi. Puis j’ai rencontré plusieurs personnes du collège, la secrétaire, la principale adjointe, la prof principale, et chacune m’a semblé très bienveillante et rassurante. Le collège a aussi été rénové y’a pas longtemps et le feeling passait bien, j’étais rassurée. Alexis était heureux de retourner au collège dès le lendemain, et il s’est fait beaucoup d’amis (discute et joue avec eux, chose rare jusqu’à présent, mon coeur de maman est rassuré)

Pour boubou2, je n’avais aucune idée de comment il allait appréhender tout ça (le changement d’école, le changement de maison, les adultes masqués par le Covid… ça faisait beaucoup) il a eu la place de justesse dans l’école du secteur et il a pu commencer le jeudi au lieu du lundi. Je l’ai déposé devant la grille de l’école où l’ATSEM les accueille, car avec le Covid et le plan vigipirate, on n’a pas le droit d’entrer dans les classes. Alors c’est assez perturbant. Je ne connais ni le fonctionnement, ni l’équipe enseignante, ni les lieux. Et elles ne nous connaissaient pas non plus, ni n’avaient d’informations sur boubou. J’avais bien voulu leur remettre le carnet de suivi des apprentissages qu’il avait en PS mais on m’a dit que ce n’était pas la peine.

Je n’avais qu’une chose à faire: les faire confiance. Chose faite. Mais durant la matinée, j’étais quand même inquiète, je ne cessais de penser comment boubou réagissait… j’ai envoyé un email à la maîtresse en expliquant le fonctionnement spécial de pioupiou2 et ses rigidités, et ses horaires précis. Cela s’est avéré très utile et nécessaire pour le bien-être de tous. Elle m’a dit qu’elle a laissé BB2 finir un puzzle alors qu’à un autre enfant, l’activité était terminée, elle a expliqué aux autres enfants pourquoi il fallait laisser leur camarade finir etc. D’un côté c’est bien, mais de l’autre, je n’étais pas sûre de vouloir qu’ils lui mettent de suite une étiquette d’enfant « différent ». Bon c’est un mal pour un bien. Au moins ils font un peu plus « attention » à lui. La maîtresse m’avoue qu’elle n’a jamais rencontré d’élèves autistes, elle est plutôt gentille mais donne l’impression que c’est plus l’enfant qui doit entrer dans le cadre et non l’inverse (heureusement BB2 ne fait aucune vague tout comme son grand-frère, donc très vite accepté malgré le fait qu’on n’entende pas le son de sa voix à l’école)

Il a vite sympathisé avec un copain dans le parc, et jouent souvent ensemble, ce qui est génial car jamais au grand jamais l’aîné n’avait réussi à jouer avec des copains à cet âge, toujours à s’isoler et fuir le contact.

Avec le déménagement, une nouvelle vie bien plus équilibrée a commencé pour nous tous. Les enfants ont enfin des « copains » de classe. Mon grand s’est fait deux copains en 6ème, et deux autres en 5ème et le petit plusieurs copains copines en Moyenne Section. Le premier anniversaire avec des copains d’école à la maison pour fêter ses 5 ans, a été un grand moment pour moi. Un rêve si commun à tout un chacun mais si inaccessible pour des enfants atypiques, devenu réalité pour moi. Comme je suis contente qu’ils aient un début de vie sociale..! Le petit a même été invité à deux anniversaires en 2021, c’est tellement rassurant de les savoir appréciés et savoir capables de créer des liens.

Petits bonbons pour les camarades pour ses 5 ans à l’école

Invitations des copains en MS et GS 🙂

L’année 2021 est passée en vitesse éclair avec quelques invitations et quelques réceptions à la maison et un chiot qui a rejoint la famille (fin mai) pour le plus grand bonheur des enfants – un peu moins pour moi avec les poils, les (grosses) bêtises…- mais bon, faut avouer qu’avec l’arrivée du chien, pioupiou2 a fait énormément de progrès:

° en terme de langage: il s’est mis à parler si bien à ses 5 ans (en juin 2021) alors qu’un mois auparavant il s’exprimait comme un enfant de 2-3 ans à peine et était quasi mutique à l’école.

° en terme d’empathie: il arrive à analyser des situations conflictuelles – comme défendre le chien quand on le gronde ou défendre son grand-frère quand il se fait gronder aussi… Il a une faculté à comprendre une situation, un conflit et à venir consoler les uns les autres, à aider à apaiser l’ambiance quand il s’agit des autres, obliger papa à demander pardon à maman ou vice versa… (Par contre, quand ça le concerne lui directement, il est incapable de gérer sous le coup de l’émotion, on aura beau lui parler, lui expliquer, les hurlements, cris et pleurs seront sa seule réponse)

La Rentrée des classes septembre 2021: GS de maternelle et 5ème

Le grand est en 5ème et aime beaucoup le collège, discute pendant la récré avec ses 4 copains, il déteste la cantine par contre. Son bulletin du 1er trimestre est excellent. Parfois il est déçu qu’on ne le félicite pas plus que ça… car en tant que parents, nous savons que le bulletin ne fait pas tout dans la vie. Mon souhait le plus cher, c’est qu’il devienne autonome, heureux et épanoui, qu’il fonde sa propre famille… et le bulletin ne fait pas ça. Mais bien sûr que nous sommes fiers de lui, petit bonhomme… mais Dieu sait que le chemin est long et laborieux pour s’intégrer dans ce monde… On fera tout pour l’aider.

Le petit est en Grande Section dans une classe triple niveau. Il se retrouve avec beaucoup de « petits », quelques moyens et très peu de GS. Un des GS le titille un peu trop et fiston n’arrête pas de répéter tous les matins qu’il ne veut pas aller à l’école. J’en ai discuté avec la maîtresse, elle les surveille. Mais apparemment depuis peu, ils se sont liés d’amitié, et ça se passe un peu mieux.

Pour lutter contre l’ennui, car pioupiou sait lire, écrire et calculer, la maîtresse lui fait faire quelques exercices adaptés à son niveau ou lui laisse libre cours…

Pioupiou 5 ans et demi (en GS Maternelle) texte libre écrit en classe

Calculs qu’il invente lui-même en classe

Par contre, la cantine avec sa néophobie alimentaire, c’est plus compliqué. Il ne mange que le pain et le yaourt. Il ne supporte aucune sauce sur ses aliments, ni herbes aromatiques ni aucun condiment, épice… Même à la maison c’est devenu compliqué de le faire manger. Par contre, il adore les frites, le steak hâché sans rien dessus, le fromage, et étonnamment il adore mes gâteaux aux pruneaux, et son fruit préféré est la mangue et la glace mangue. Il aime beaucoup les tiramisus aussi. J’espère que son palais va s’aiguiser comme celui du grand qui est un fin gourmet qui adore les épices, les oignons, le boeuf, le piment… et a un bon coup de fourchette! (un peu trop même mais bon manger c’est son plaisir, son intérêt restreint presque!) Je viens d’avoir l’avis de passage en classe de CP! et je réfléchis déjà au lycée pour le grand… Le temps défile à une vitesse hallucinante!!!

Les pioupious poussent comme des champignons et nous, on vieillit… j’ai 5 cheveux blancs à arracher tous les matins arfff… (Beaucoup de stress ces deux dernières années, la paperasse pour changer d’assurance prêt qui traînent depuis des mois avec la banque, je m’en arrache les cheveux!!, des problèmes de tuyaux d’évacuation bouchés chaque année, les embrouilles familiales sous-jacentes liées au Covid et au pass vaccinal qui ont vraisemblablement fait plus de dégâts qu’il n’y paraît de part et d’autre, l’ancien appartement toujours en vente, et puis le temps gris, maussade, venteux, pluvieux, froid, sauf aujourd’hui! et avec la fin des masques, super! mais le retour des maladies, pioupiou a eu une quinte de toux dans la nuit à s’étouffer mais il va mieux… et la conjoncture mondiale… pfff on n’est jamais tranquille…)

Mais comme dirait Môsieur « Tu n’as que ça comme problème? Estime-toi heureuse alors!! »

Il est vrai qu’on a à boire, à manger, à aimer, à s’abriter, on n’a pas de quoi se plaindre (même si je me plains souvent, trop )

J’aime beaucoup son optimisme. Je suis plutôt guimauve et prête à m’effondrer à la moindre vague, alors ça me rassure beaucoup d’avoir un roc qui a une résilience à toute épreuve.

Peace and love. Paix dans le monde et dans nos coeurs.

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Diagnostic CREDAT: le verdict

MES FILS, MA BATAILLE. On n’a pas gagné une fois au loto mais deux fois.

DEUX FOIS 😯😔

Verdict du diagnostic de BB2 ce 11 Janvier 2021: TSA* « modéré »

(Alexis diagnostiqué un peu avant ses 10 ans, autisme « léger » sachant que de « léger » seul le mot l’est. On s’est battu pour qu’il ait une vie la plus « normale » possible, pour qu’il comprenne les règles de politesse (dire « Bonjour » dans l’ascenseur était une épreuve pour lui, tellement il était timide ou je ne sais quoi) qu’il apprenne à décoder les codes sociaux, qu’il s’intègre du mieux qu’il peut à la vie sociétale, scolaire… et c’est loin d’être fini… mais énormément de progrès)

Et bien faut tout recommencer avec pioupiou2 😴

Voilà voilà…

On a beau le savoir en notre for intérieur, la confirmation du diagnostic vient quand même chambouler un mini espoir que.

Espoir qu’il ne se confronte pas aux regards exaspérés des gens, le jugeant mal élevé. Espoir qu’il ne se confronte pas à la sévérité du monde extérieur, très critique pour un oui pour un non…

Et paradoxalement, j’avais aussi peur qu’ils disent qu’ils n’ont rien trouvé, car cela signifierait qu’il n’y avait pas de mot à tous nos maux. Bref, dans la nuit, je n’ai pu étouffer mes sanglots, un petit bibou déjà qui devra affronter le monde cruel qui nous entoure… mais deux bibous, aurions-nous assez de force pour les épauler tous les deux et les aider à surmonter la montagne d’épreuves et d’incompréhensions, de jugements acerbes qui les attend? 😥

Papa accepte le verdict « Qu’est-ce qu’ils vont nous apprendre qu’on ne sait pas déjà? » disait-il, serein, avant de connaître le diagnostic.

Les deux heures d’entretien pour la restitution du bilan avec la psy du CREDAT* nous a permis d’apprendre quand même des choses dont papa ignorait: fiston2 qui a 4 ans et demi, a un niveau de communication verbale bien inférieur à un enfant de son âge (équivalent à celui d’un enfant de 2 ans) quand dans les domaines des cubes et matrices (où le verbal n’est pas utilisé) il explose le score et se rapprocherait d’un enfant de 7 ans +. Vous vous rappelez un peu de la dyssynchronie? Cet écart qu’ont souvent les enfants HP/EIP…

Forte disparité entre les différents items

Dessin de pioupiou2 lors des tests au CREDAT (dont les numberblocks)

Décembre 2020: Calculs à 4 ans et demi (il a donné les réponses à l’oral)

Papa est content d’avoir un Rain Man et maintenant un Forrest Gump, dit-il. 🙄😞

De mon côté, jusqu’à ses 2 ans, j’étais encore persuadée et rassurée d’avoir un deuxième fiston « NORMAL », dans les normes, bien sous tous rapports. Ce rêve d’avoir un enfant « parfaitement normal » doit laisser place à l’acceptation d’avoir non pas un enfant singulier, mais deux enfants parfaitement « différents », EXTRA-ordinaires. Comme je dis souvent à Mr, j’ai trois autistes EXTRA dans l’extrême du bon comme du mauvais et je dois jongler avec tout ça. Avec leur humeur massacrante, leur brillance intellectuelle débordante dans certains domaines et complètement à la ramasse dans d’autres, leurs crises disproportionnées et énergivores.

Un mélange détonant de douleur et bonheur, de joie et tristesse, d’abattement et d’espoir, à la fois un sentiment ambivalent d’injustice tout comme de privilège d’avoir des êtres si particuliers, si complexes, si ingérables, si extrêmes, si usants et pourtant si exceptionnelles et extraordinaires dans ma vie 😌😪

*CREDAT (Centre régional de Recherche et de Diagnostic de l’Autisme et Troubles apparentés)

*TSA (Trouble du Spectre Autistique)

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La rentrée en CM1…déjà.

Je n’ai pas vu le temps passer.

Le CE2 s’est très bien passé. Les grandes vacances, que je redoutais, se sont vite terminées, 3/4 jours en Normandie et en Bretagne, puis fiston était impatient de retourner chez sa tata pour les vacances. Deux semaines où il s’est comporté comme toujours en extérieur « parfaitement », où il s’est amusé comme un foufou avec son cousin et ses cousines. Ça fait chaud au coeur de le voir « s’éclater sans retenue comme tous les enfants de son âge » 😌

 

Le temps défile…

Hier encore, j’avais l’impression que fiston faisait sa rentrée en Petite Section de maternelle à 3 ans et 8 mois… Puis en Moyenne Section, puis Grande Section, sautait le CP, a suivi un CE1/CE2, puis un CE2, et voilà qu’il est en CM1 dans une classe double niveau CM1/CM2. Tout va tellement vite! Trop vite!!

Le collège approche à grands pas. Le collège de notre secteur étant très mal réputé, il est hors de question de l’y mettre… du coup c’est un vrai casse-tête à la recherche de The collège qui saura convenir à fiston… Collège privé? public? spécialisé dans les EIP? Un vrai casse-tête que je n’imaginais pas de sitôt!

J’appréhende tellement ce cap crucial. Nouvel établissement, nouvelles personnes… quitter le cocoon d’une école maternelle et primaire public bienveillante, où il adore l’école (alors que je vois tellement de témoignages de parents de « zèbres » dont les enfants sont phobiques de l’école…) J’ai peur que ça devienne son cas au collège. Les enfants peuvent être si méchants entre eux, sans en avoir conscience et briser ainsi leurs camarades.

Au départ, j’aurais penché pour un collège privé spécialisé EIP (j’en ai repéré un à 20 km de chez nous), sans parler de la distance qui me freine un peu déjà, ni du tarif exhorbitant, je ne suis pas persuadée que ce soit la meilleure solution pour fiston. Cela ne l’isolerait-il pas davantage plus qu’il ne l’est, le fait de se retrouver « qu’entre eux »? de vivre en marge de la réalité, dans leur bulle? une fois sorti de là, incapable de s’adapter?…

Collège privé classique? J’ai peur de la rigidité de l’éducation, qui ne correspondrait nullement à fiston. La course à la compétition, le snobisme… mais j’en sais rien au fond 😕

Collège public? J’ai peur qu’il s’y ennuie car les classes sont très hétérogènes, et les bons élèves sont freinés dans leurs apprentissages car les enseignants passent plus de temps à faire la police qu’à enseigner? Au détriment d’autres élèves qui ne demandent qu’à apprendre et que fiston finisse par s’y perdre comme la plupart des HP laissé de côté?

L’idéal serait un collège public sensibilisé au cas des HP. Et en fouillant, j’ai trouvé un qui pourrait bien convenir, qui plus est, à moins de 2 km de chez nous! mais bien peur que la dérogation ne passe pas et puis sur papier c’est bien beau, mais qu’en est-il réellement? 😐

Pour le papa, apparemment c’est collège privé point barre. Il a a priori reperé un à 3 stations de RER…

Pour fiston, tout mais pas de RER…(notamment la peur des attentats tout ça tout ça…)

Que faire alors? Comme pour tout, y’a des bons et des mauvais collèges peu importe qu’ils soient publics, privés, spécialisés…

Comme disait une maman de HP sur le groupe facebook, l’important c’est l’équipe éducative et leur bienveillance qui compte. Evidemment. Mais comment savoir? J’attends les journées portes ouvertes pour visiter celui à côté de chez nous (et encore, même en visitant l’établissement, rien ne garantit si fiston s’y sentira bien ou pas tant qu’il n’y sera pas…) Bon, j’ai 2 ans pour trouver la perle rare (en espérant qu’elle existe) Allez on croise les doigts!!!

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Passage en CM1

12/04/18 « Notification du conseil des maîtres d’école: Passage en CM1 »

Avril, déjà fin de l’année scolaire? Je ne me rappelais plus que les décisions d’école se faisaient aussi tôt. J’ai l’impression qu’il venait d’entrer en CE2 hier 😌

Petite, chaque année scolaire me paraissait interminable… Parent, chaque année scolaire passe à une vitesse éclair.

Je me souviens de mon CM2 comme de ma meilleure année scolaire, car j’étais partie en classe de nature et j’adorais mes camarades de classe, j’adorais mon maître, et j’avais mon premier amour platonique, ma première boum, ma pseudo liberté sans mes parents.

Au primaire, lorsque nous sommes des CM2, nous nous sentons comme les maîtres du monde, nous étions les plus grands dans la cour de récré et on croyait tout connaître de la vie.

Arrivés en 6ème, nous étions redevenus les « plus petits »  Pourtant il fallait faire comme les « grands » Fini le chat perché ou le cochon pendu à la récré. On « tape la discut » pendant les pauses. On essaie de trouver une copine à qui parler pour ne pas paraître ridicule toute seule. Ça allait encore, j’avais quelques camarades de CM2 mais la plupart étaient partis dans des collèges plus prestigieux. J’avais un petit groupe où on se retrouvait toujours près du chauffage en bas de l’escalier principal mais sans plus, c’était des minorités qui n’appartenaient à aucun groupe tout comme moi. Je vaquais autour de ce noyau sans vraiment m’y intégrer à 100% de la 6ème à ma 5ème. Ensuite des copines du CM2 sont revenues en 4ème mais pas dans la même classe et je me rappelle de ma 3ème où j’ai passé mes récrés avec ma seule vraie copine (qui est restée ma meilleure amie jusqu’à maintenant) où on zieutait mon 2nd amour platonique 😆

Au lycée, quel choc! Tout était nouveau, les camarades, les horaires, les changements de classe à chaque heure, changement de prof pour chaque matière (* rhooo j’ai la mémoire qui flanche, c’est bien au collège qu’on change de matière et de prof chaque heure??? 😆), la récré où beaucoup s’affichaient avec une cigarette à la main ou sinon en train de se bécoter dans un coin sombre au détour d’un couloir. Le but ultime consistait à trouver la prochaine salle de cours le plus rapidement possible dans ce labyrinthe qu’est le lycée.

Je me suis trouvée une nouvelle copine (‘fin c’est plutôt elle qui est venue me trouver) avec qui j’étais tout le temps mais je me sentais « tache » à côté d’elle. Elle était très belle (moi complètement complexée), j’étais fière d’être sa copine. Mais sa beauté n’avait d’égale que son égoïsme et radinerie (mais ce n’est pas de sa faute, j’ai constaté que ses parents n’étaient pas plus généreux) Notre amitié n’a pas tenu après le lycée. Elle m’a vite oubliée et je n’ai pas non plus cherché à renouer contact.

Contrairement aux ados d’aujourd’hui, qui rêvent de « sortir du lot », je me rappelle que je ne souhaitais qu’une chose dans mon enfance/adolescence « me fondre dans la masse », passer inaperçue, être la plus discrète possible, faire une avec la tapisserie des murs. Surtout ne pas faire de vagues (j’y arrivais plutôt bien 😛 )

Je me rappelle en cours d’ES (Economie Sociale) j’adorais ma prof, mais souvent, assise sur ma chaise, près de ma copine, avec ma viennoise au chocolat longue comme mon bras, achetée à la boulangerie in extremis chaque matin avant que la porte du lycée ne ferme, planquée dans ma sacoche marron pour le 10h et ma bouteille d’eau volvic citronnée, soudain je n’arrivais plus à entendre qu’un brouhaha… je me voyais dans une bulle, ma bulle… je me disais même que si je disparaissais là tout de suite, personne ne s’en rendrait compte. Bizarre comme sensation. J’étais obnibulée par ma seule hantise: que mon estomac gargouille et me fasse honte. Plus j’y pensais, plus ça allait exploser, plus ça risquait d’exploser, plus j’angoissais. Et pourtant quand j’entendais le bruit chez les autres (ma copine n’était pas en reste ni les profs d’ailleurs…) je me disais juste le/ la pauvre, mais rien de choquant et personne ne s’en offusquait. Mais moi, non, il ne fallait surtout pas, ce serait trop la honte, et je me mettais une pression énorme à tel point que ma scolarité fut écourtée dès que possible.

Au travail, plusieurs fois, j’entendais les collègues, et ils s’en fichaient et avaient bien raison de s’en ficher… mais moi non, c’était au-dessus de mes forces. C’est comme le mythe de la princesse qui ne fait pas caca. Pour moi j’étais une princesse lol, une réputation à tenir. Bref, sûrement ridicule pour beaucoup, mais pour moi ce fut ma grande hantise. Bref.

C’est l’année de mon BAC, que j’ai rencontré zhom. Pas du tout au lycée, mais à l’église où ma mère nous emmenait tous les dimanches. J’y consacrerais un article entier, car comme disait Rose dans Titanic « il m’a sauvée de toutes les manières qu’il soit » ❤ à sa manière en me donnant de l’importance et de la valeur à ses yeux, j’en fus éperdument amoureuse (‘fin ma vie d’ado n’était pas aussi tragique que celle de Jack mais je ressentais un grand vide qu’il est venu combler, du moins jusqu’à un moment…) Bref.

Après le BAC, j’ai pris une année sabatique car je ne savais pas quelle orientation prendre, j’ai travaillé en tant que serveuse, j’ai repris un BAC+2 en alternance me convainquant qu’il me fallait absolument avoir un diplôme.

Ce fut 2 années difficiles niveau tempo car très condensé, les journées étaient longues, les cours intenses, sans aucunes vacances scolaires, en alternance une semaine école/ une semaine travail. J’étais apprentie dans une agence de Travail Temporaire au centre de gestion. Je m’appliquais à faire du mieux mon travail, mais la nouvelle chef ne m’aimait pas, c’est la vie, elle-même était peu appréciée de mes collègues, me donnait souvent du travail sans intérêt (du classement ou archivage) et avait le culot de noter dans mon bilan que je n’étais « pas assez impliquée ». Or, il y a bien une chose que je déteste c’est qu’on me dise que j’ai mal fait mon travail, j’y porte une volonté de satisfaire mes responsables au plus haut point, en les aidant du mieux que je peux. Ne pas le reconnaître était une atteinte personnelle pour moi. Le cumul de tout ça fut rude, j’ai failli baisser les bras plusieurs fois, mais j’ai tenu bon grâce à ma déléguée de classe Stéphanie, et grâce à zhom qui étaient là pour moi. D’ailleurs coïncidence ou pas c’est cette année-là qu’est apparue ma fibromyalgie, en commençant par des douleurs en bas du dos, qui depuis se sont propagées partout et ne m’ont plus lâchée. Introvertie et réservée, je n’ai jamais rien dit ni contesté, mon corps a dû s’exprimer à ma place 😭

OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO

Mais revenons à nos moutons. Donc bibou1 passe en CM1 à la rentrée prochaine. Déjà quoi!!! Mon tout petit bébé 😌 Et dans 2 ans, ce sera la fosse aux lions 😥 Serions-nous prêts?? Son père dit avoir déjà repéré le collège où il ira, mais nous n’avons pas approfondi le sujet, et je pense que vu la vitesse à laquelle passe le temps, il faudrait s’y atteler au plus vite, sachant que Mr a tendance à toujours tout faire à la dernière minute. Toujours grrrrr 😠😒😭

Et je n’arrive pas à me dire que ça se passera aussi bien que jusqu’à présent. Je me dis qu’on a eu la chance d’avoir une école avec une équipe enseignante plutôt bienveillante (c’est rare) Du coup pas de phobie scolaire ou de problème avec les enseignants ou l’ennui etc, comme je lis si (trop) souvent sur le groupe EIP.

Mais avec le changement d’établissement, le collège, l’adolescence, j’ai bien peur que les difficultés ou les mauvaises rencontres (de personnes pas forcément bienveillantes, il suffit d’une pour casser un jeune, qui plus est, zèbre 😦 ) apparaissent… J’appréhende beaucoup. Vraiment.

« La peur n’évite pas le danger » dit-on… il ne reste plus qu’à prier et croiser les doigts pour que tout se passe bien.

OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO

Avec cette petite rétrospection de ma vie scolaire, je me rappelle de plusieurs élèves qui, sur le moment, étaient des mystères pour moi… notamment une certaine Emilie (en 6ème ou 5ème), qui du jour au lendemain ne venait plus du tout à l’école, on la disait « malade de l’école » ou encore un certain Jérémy en 4ème/3ème, beau comme un prince avec ses cheveux mi-longs comme j’ai toujours aimés… détesté par la plupart de la classe, j’entendais qu’il était à l’internat car ses parents ne le supportaient plus et qu’il fumait en cachette… toujours à faire le cancre avec son super pote qui a redoublé plusieurs fois, et toujours à se faire remarquer par les profs. Emilie et Jérémy étaient peut-être eux aussi des zèbres, une dont la phobie scolaire aurait rendu malade, et l’autre dont l’ennui l’aurait poussé à faire le pitre dans la classe. Qui sait?

Combien de zèbres non détectés et qui naviguent en eaux troubles? Combien de zèbres non détectés et qui ne le sauront probablement jamais?

Et de ceux qui le savent, combien, comme nous, sont démunis et tâtonnent au jour le jour? J’ai l’impression que nous sommes bien plus nombreux que je ne le pensais.

Ces hauts potentiels doivent bien servir à quelque chose pour améliorer notre monde non? et non pas subir la pression d’une société complètement détraquée où l’argent, le pouvoir, la domination, le superficiel, le « m’as-tu vu » règnent au détriment des vraies valeurs de bonté, gentillesse, respect, travail, amour, famille… Je n’ose penser que tout ce fort potentiel de tous ces zèbres éparpillés un peu partout sur le globe, n’apporte pas un quelconque bienfait ou une avancée positive de quelque manière que ce soit sur l’humanité. Ce serait un tel gâchis. Encore faut-il que ces zèbres soient bien dans leurs sabots. Et c’est là qu’intervient notre rôle de parents (difficile, trèèèèèès difficile parfois, je le conçois) mais ils le valent bien, n’est-ce pas? 😉 

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Le déclic chez l’Orthophoniste Mme K.G.

Tout d’abord, je vous souhaite une très belle année 2018. Qu’elle soit douce et calme avec nos zèbres, remplie de rires, de moments de partage +++++ avec tous ceux qu’on aime ❤️, de bienveillance, d’amour ❤️ et de belles surprises!!!

Les jours passent et se ressemblent…je manque cruellement de sommeil (merci boubou2 qui se réveille encore toutes les 2h à 19 mois passés)…pourtant les enfants grandissent, et moi, bah… je vieillis 😐

[Ma résolution, cette année, serait de prendre enfin un peu soin de moi-même (mon corps me le réclame) Pas forcément de manucure, mais au moins aller chez le coiffeur, miser sur une nouvelle crème de visage (anti-rides?) autre que le Nivea qui me tient compagnie depuis toujours, crème pour la main, m’acheter des nouveaux vêtements, prendre du temps pour moi, ce sera déjà très bien…]

Avant de dresser le bilan 2017, je tenais à écrire un article sur l’orthophoniste qui nous a énormément aidés dans la progression d’Alexis.

Notre pédiatre nous avait conseillé de consulter l’orthophoniste car Alexis prononçait mal le « che » et « se » (nous l’avions déjà constaté, et à la maternelle, lors de la visite médicale, on nous avait dit que ça allait passer tout seul) Nous avions beaucoup d’autres choses à régler avant (des crises etc, alors la prononciation d’un « che » ou « se » nous a paru dérisoire…) du coup, on avait laissé traîner…

Puis plusieurs mois après, quand son maître en CE1, nous a conseillé également de voir un orthophoniste, nous avons finalement décidé d’y aller.

Et Ô grand bien nous fasse! Si j’avais su…

Je pensais, à tort, que l’orthophonie ne rééduquait que la prononciation des sons… Or, cette spécialité englobe tout le domaine des troubles de la communication que ce soit par le son et/ou par le comportement.

D’autant plus que l’orthophoniste que nous avons consultée (recommandée par notre pédiatre) est spécialisée entre autre pour les enfants autistes. Et comme on ne sait pas encore si notre zébreau a un TSA (Trouble du Spectre Autistique), la pédiatre nous a dit que sa consoeur pourrait nous éclairer.

 

De son « che » ou « se », il n’y aura que les 2 ou 3 trois dernières séances sur les quizaines de séances effectuées au total (fin février 2017 à décembre 2017) Elle a d’abord vu qu’il y avait « plus important » à régler. Alexis aurait manqué, bébé, la phase de développement du « je jette tout par terre, et je vois ce qui se passe » ou encore du « je malaxe, je touche à tout y compris la nourriture et je vois ce que ça fait… »

Effectivement, j’essaie de me remémorer, et il n’a pas eu cette phase.

A 18 mois, quand à la garderie, il savait boire au verre tout seul, j’étais épatée! (alors qu’a priori dès un an, les bébés savent faire si on les laisse faire…Alexis n’a jamais vraiment taché ses bavoirs quand il mangeait car je lui donnais à la cuillère/ fourchette et il mangeait proprement…je ne l’ai jamais laissé faire de peur qu’il tache justement; ses jouets et livres sont intacts malgré le fait qu’il y joue énormément)

Ce n’est pas le cas de boubou2. Dès qu’un livre passe entre ses mains, tout est mâchouillé, les pages déchirées… il adore tout jeter par terre, met tout à la bouche, il teste et re-teste. Chose que n’avait jamais fait Alexis (ou très peu) et qu’il le fait maintenant en même temps que son petit-frère 🤪

25/02/17: D’ailleurs, chez l’orthophoniste, Mme K.G., après cette 1ère séance, Alexis (qui d’habitude reste assis, stoïque, à nous écouter lors des rdv) testait tout (descendait les stores, les remontait, touchait aux jouets dans la pièce, lançait les ballons, piquait la carte de visite de l’orthophoniste, touchait tout ce qui se trouvait sur le bureau… il avait l’air heureux et décomplexé, je ne l’avais jamais vu comme ça en dehors de chez nous, lui qui se contient tellement, il était presque comme un gamin « normal » 😌 voire presque « pénible » 😀 )

Dès la 2ème séance deux semaines après, sa crise de maniaquerie dans le salon était FINIE!!!😲 Quelle délivrance!!! Quel miracle!!! 😇🙏

Vous ne vous rappelez peut-être pas, mais c’était tous les jours des crises (depuis ses 3 ans environ avec un gros pic vers 5/6 ans) parce qu’on avait déplacé, frôlé un jouet dans le salon, c’était invivable, je ne pouvais pas faire le ménage tranquillement sans grosses crises à chaque fois, on ne pouvait recevoir personne à la maison car il angoissait que quelqu’un touche à ses affaires etc…avec bébé2, c’était la crise chaque fois que bébé voulait un jouet…

En deux séances chez l’orthophoniste, il a eu un déclic. Du jour au lendemain, il a accepté que nous pouvions toucher, déplacer un jouet dans le salon, tout à fait normalement, comme chez la majorité des gens 😌

Et parallèlement, c’est à ce moment-là également, qu’il a « accepté » pour de vrai, pour de bon, son petit-frère ❤️ Il aura fallu huit mois.  Huit longs mois après sa naissance qu’enfin son grand-frère l’aime et l’adore même! Tous les matins, celui-ci accourt pour venir dans la chambre câliner son petit-frère, qui le lui rend bien (le jeu favori du moment de boubou2 est de se cacher sous la couette, et ils éclatent de rire tous les deux, j’adore les entendre rire ensemble ❤ ) Ils s’adorent ❤️ Par contre, seul moment où Alexis redevient désagréable avec son petit-frère c’est quand il joue à l’Ipad et qu’il ne veut pas être dérangé. Du coup, il a encore du mal à se maîtriser quand il s’énerve. Mais il y’a eu énormément d’améliorations depuis Mars 2017! On RE-VIT tout simplement 😌

J’ai dit à l’orthophoniste que grâce à elle, Alexis n’a plus du tout de crises… (hormis les « crises normales » de tout « enfant normal ») c’est un vrai miracle et lui ai demandé ce qu’elle lui a fait…elle m’a répondu, autant surprise que nous par cet élan de progrès « mais rien du tout » ^^ Alexis m’entendant demander, me dit « c’est pas grâce à l’orthophoniste, c’est moi-même, j’ai décidé d’arrêter » 😮🤔

Le feeling est passé tout de suite avec Mme K.G. Elle est passionnée par son métier, et on ressent complètement toute sa bienveillance. Alexis, qui est davantage plus sensible que nous, l’a probablement ressenti aussi, et s’est beaucoup confié a priori à elle (ou du moins, a accepté de parler de tout et de rien avec elle, ce qu’il ne fait jamais avec une autre personne que ses parents), a lâché prise.

Bon, il m’avouera quand même plusieurs séances plus tard (lorsqu’on pensait qu’il aimait bien aller aux séances chez l’orthophoniste) qu’en fait, il faisait exprès de parler longtemps pour éviter de passer à la pratique…des exercices pratiques qu’il ne maîtrise pas, donc anxiogène pour lui.

Nous venons de finir les séances avec elle, car comme elle dit, elle a « fait le tour et ne peut plus rien apporter à son niveau. Selon elle, Alexis n’a pas de TSA mais « est toujours très très angoissé, et a encore beaucoup de phobies ». Elle nous préconise de voir le pédopsy.

Pour l’instant, la pédiatre nous a également orienté pour faire un bilan psychomoteur (séances que nous venons de terminer, je devrais recevoir le compte-rendu très prochainement) (car oui, Alexis qui vient d’avoir 8 ans, a toujours ce grand décalage entre son intellect qui va à 100 à l’heure, parfois impertinent tel un ado de 14 ans et sa motricité ou son psychisme d’un petit de 4/5 ans à peine, très maladroit, très émotif, ne gère pas bien ses émotions etc…vous vous rappelez, cette fameuse dyssynchronie…elle est là, et sera toujours là, voire s’empirera si on ne fait rien pour la réduire… les rééducations psychomotrices devraient aider à réduire ce décalage et lui permettre d’être « bien dans sa peau » et d’oser aller vers les autres, de moins ressentir ce décalage avec les autres…)

Mais je suis en plein doute, car bien qu’elle m’ait l’air compétente, le feeling est moyen avec la praticienne (on fonctionne beaucoup au feeling chez nous), d’autant plus que ce n’est pas à côté de chez nous, et pour couronner le tout ce n’est pas prise en charge par la sécu ni par la mutuelle. Cela chiffre très vite. Si au moins on était sûr que ça aiderait réellement notre zébrillon…

WAIT AND SEE…✨

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Boîte à grand-frère: effet KISS COOL

L’autre jour, mon grand cherchait des jouets dans le dressing et tombe sur la pochette avec des photos de grossesse (que j’avais concoctée soigneusement avec tout mon amour, et qu’il avait accueilli avec un froid glacial brrrr🌨❄️🤧, balayant d’un revers de la main ma surexcitation de voir ses yeux pétiller 🤩 à la découverte de la boîte à grand-frère, 17 mois plus tôt…)

Bref.

Quelle déception pour lui, autant que pour moi 😭! (si vous avez loupé l’épisode, c’est par ici ) 😞

En la redécouvrant ce jour-là (30/10/17), presque 17 mois se sont écoulés, avec des hauts et des bas (beaucoup de bas avec des crises, des cris de part et d’autre 😥 c’est seulement vers les 8 mois de bébé, que le grand a commencé à l’accepter et à ne plus le considérer comme un « microbe » sale 😦 vraiment, cela a été dur pour moi de voir le petit, rejeté par le grand et d’autant plus de sentir que le petit le ressentait aussi…😔)

Depuis, leur complicité n’a cessé de grandir à ma plus grande joie 😌 Bébé a toujours adoré son grand-frère, et EN-FIN, son grand-frère le lui rend bien! Tous les matins, dès que bébé se réveille, le grand accourt pour jouer avec lui et lui faire des câlins. Dans ces moments-là je me sens bénie (un peu moins bénie tout de même quand depuis 18 mois il se réveille encore toutes les 2h comme un nourrisson pour tétouiller 😫 Pour Noël, je souhaite des nuits complètes svp, je ne demande pas la lune, juste minuit/6h ça me va! Merci 🤓) Bref, ceci pour dire que voilà 18 mois que boubou2 est entré dans nos vies à tous les 3, parfois, il mène sa petite vie tranquille parmi nous, et parfois (très, trop souvent) il s’agrippe à moi comme un koala, a un gros caractère de cochondin, et pleure toujours aussi fort (il rit également fort, il fait tout en fort ^^) et sûrement qu’il est la meilleure chose qui puisse nous arriver (pas pour les nuits, certes) mais probablement la meilleure chose pour aider son grand-frère zèbre à « grandir » dans tous les sens du terme 😌 Mon grand a beaucoup évolué en « bien » depuis que bébé fait partie de notre vie.

Tout n’est pas tout rose, loin de là. Y’a encore des cris, des pleurs…Eux, moi, nous.

Tout n’est pas tout rose, j’ai encore du mal à gérer le quotidien avec le manque de sommeil, et mon humeur se ressent. Mais on ne va pas se plaindre, hein. Tout le monde n’a pas cette chance de voir évoluer ses enfants au quotidien…

Bref. Voici sa réaction quand il a redécouvert cette pochette et le « questionnaire de satisfaction » rempli 😊 « Mieux vaut tôt que tard, mais mieux vaut tard que jamais » 😉 😘

❤ ❤ ❤

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Bonnes vacances à tous!!!

Cela fait un bail que je n’ai écrit ici…

Bébé2 m’accapare toujours énormément (alternant les moments koala, collé à maman à 99,99% du temps, et les moments où « je pars en vadrouille et grimpe partout » dans tous les sens, faisant frôler la crise cardiaque à maman…)

Pourtant j’ai plein d’idées d’articles à partager, j’espère avoir davantage de temps à la rentrée quand loulou2 sera à la garderie et loulou1 à l’école 🎉😉

En attendant, en ce Week-End de grand chassé-croisé, nous dit-on, je vous souhaite à tous de très bonnes vacances!!! ⛱🏝🏖

 

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Avoir un deuxième enfant ce qui a changé

Après 5 ans d’essais infructueux, notre premier bébé miracle était arrivé (avec son lot de bonheur et de tracas…c’était en 2010)

Qui pouvait penser que six ans après, un second miracle allait avoir lieu? Pas nous en tout cas. Nous avons désiré un 2ème (surtout moi: le jour de l’accouchement était vraiment le jour le plus merveilleux de ma vie car ce moment était empreint de magie, de mystère, de miracle, de don de Dieu, c’était très intense émotionnellement et psychiquement parlant, de donner la vie à un petit être (une part de nous-même et de l’être aimé), un voeu que nous avions formulé pendant si longtemps en vain et qui était enfin exaucé. Je l’aimais si fort mon bébé d’amour et aimais tout ce que ça engendrait que j’ai rêvé de revivre ce moment très vite…) mais les années passant sans que rien ne se passe, nous nous étions faits à l’idée qu’Alexis serait fils unique. Cette seconde grossesse était donc inespérée, inattendue et encore une fois miraculeuse.

Nous étions heureux mais inquiets à la fois.

Inquiets quant à la réaction de fiston1, à notre capacité de gérer ses émotions avec un second enfant (lui qui a toujours répété ne pas vouloir de petit frère ni de petite soeur) mais surtout une question, un doute qui surpassent tous les autres « Allons-nous l’aimer autant que le premier? »

De mon côté, j’avais une grosse crainte: 

Mon premier était si désiré, si attendu, qu’il m’avait comblée de bonheur les deux premières années, mais les crises et les difficultés quotidiennes depuis et encore jusqu’à présent (je dirais même surtout à présent du haut de ses 117 cm, 19kg et 6 ans et demi… un pré-ado avec les crises d’ado puissance x10, comme soulignent souvent les parents de petits zébreaux) avaient beaucoup affecté ma patience envers lui, jusqu’au point où je me demandais si mon amour pour lui était encore inconditionnel. Je supportais de moins en moins son comportement. Il s’éloignait de plus en plus de l’enfant que j’avais « idéalisé ». J’avais peur de renvoyer mon trop plein d’amour sur son petit-frère au détriment du grand. J’avais peur d’aimer mon second plus que mon premier… et qu’à l’inverse que papa n’aime pas autant le second que le premier…il me répétait si souvent « mon premier restera mon premier » (premier en tout j’ai compris…y compris dans son coeur…)

Je sais aussi qu’il aime le deuxième (apprendra à l’aimer au fil du temps) mais différemment.

Voici quelques différences que j’ai constatées entre les deux grossesses et naissances:

1. On est beaucoup (alors beaucoup beaucoup!) plus laxiste avec bébé2: fini les inquiétudes à tout va pour le moindre petit riquiqui truc!

° Mr papa était moins tyrannique sur ce que je mangeais durant la grossesse (il surveille moins) et moi aussi (une petite glace me culpabilise moins)

° Toxo, listériose: pour BB1, Mr récurrait le frigo 2 fois par semaine comme préconisé. Pour BB2, on a passé outre le nettoyage du frigo…

° Suivi de grossesse: contrairement au 1er où papa était présent à toutes les échos, à tous les rdv, pour le 2nd j’ai tout fait toute seule et cela ne m’a même pas dérangée, au contraire! (tandis que si c’était le 1er, je l’aurais eu mauvaise…)

° un bain pas donné? ce n’est pas grave, on le lavera demain!

° il a un petit caca de nez? c’est rien, pas de quoi s’affoler il respire!

° il chouine ou pleure? laissons-le pleurer 10 minutes! Pas besoin d’accourir à la 1ère seconde…

° il veut la tétine? tant mieux, il apprendra à s’endormir seul sans le sein

° un petit bobo? pas de quoi s’alarmer ou crier « oh mon Dieu oh mon Dieu! il a un énorme bleu (alors que c’est un petit bobo) il faut le masser 30 minutes… »

2. On prend moins de photos et vidéos par manque de temps principalement

° fini le mode *gaga* avec appareil photo et caméra prêts à être dégainés toutes les 10 secondes pour capturer la moindre mimique de bébé. On est gaga toujours mais on se contente de quelques photos par ci par là, quand on peut, quand on y pense…

3. On est moins inquiet =) ça va de pair avec le laxisme

° bébé2 peut côtoyer le reste du monde plus tôt que son grand-frère. On reste toujours assez protecteur mais pas autant que pour le 1er… les premières vacances, on ne va pas attendre qu’il ait 3 ou 4 ans, papa veut même le mettre rapidement à la garderie (pour le premier c’était pas avant 18 mois pour les microbes mais surtout il savait parler donc au moindre tracas on saurait…etc)

4. on est moins patient avec bébé2 (surtout papa qui le gronde facilement quand bébé pleure) =) ça va de pair avec la fatigue, l’énergie que nous prend le grand dès le matin avec ses crises…

J’essaie de ne pas faire les mêmes erreurs avec bébé2 (comme éviter de le laisser s’endormir au sein, éviter les tétouilles de confort différentes de celles de la faim), mais on essaie de donner autant d’amour et de présence que pour le grand: bébé2 est donc allaité (mais je ne le ferais pas aussi longtemps que pour le premier, un an maximum contre 25 mois pour le grand), cododoté (mais il dort dans son lit la 1ère partie de la nuit, puis vient avec nous au 1er réveil vers 5h du mat), et gardé par maman comme pour le grand.

Mes 2 fistons 💕😌

Extérieurement, bébé2 a amené beaucoup de « cris » (déjà, c’est un bébé « hurleur » qui a de la voix, ensuite, fiston1 supporte mal les chouinements et pleurs de son petit-frère, mélangé d’un peu (beaucoup) de jalousie d’où des cris et crises à son tour 😓) mais intérieurement, bébé2 a comblé un manque de je ne sais quoi, m’a amené une paix intérieure, comme une seconde chance d’être une meilleure mère que je ne l’ai été avec mon premier, m’a amené une sorte de légitimité d’être à la maison pour élever mes enfants sans vouloir entrer dans le moule du nounou-boulot-métro-dodo, le seul moule accepté et acceptable par la société de nos jours sans qu’on nous traite de fainéante (pourtant pour celles qui ont été les 2 « actives » et « maman au foyer », elles savent ô combien être au foyer est bien plus éprouvant moralement et physiquement, voire ingrat, que d’aller se poser derrière un bureau toute la journée, c’est un choix, je respecte chacune, qu’on me respecte également), une chance pour son grand-frère aussi d’apprendre et accepter de partager, d’apprendre à maîtriser ses colères, d’apprendre à canaliser ses émotions…car s’il pouvait, jusque-là, ignorer le monde extérieur, ses camarades d’école et le reste…il est confronté à la présence de son petit-frère qu’il le veuille ou non, il est obligé de se faire violence et accepter ce qui d’emblée il aurait repoussé ou évité…l’amener petit à petit sur le chemin de la sociabilité et du partage ❤️ C’est loin d’être facile tous les jours. Il n’y a pas un seul jour sans crise ou cris…😞

Voilà ceci est un petit aperçu des crises quotidiennes. Le cas ci-dessus est une « petite » crise c’est-à-dire en moins de 10 minutes l’affaire est bouclée, et sans l’intervention de papa. Ces petites crises surviennent pour tout et pour rien (on frôle à peine un de ses trucs, on a dit un mot qu’il n’aime pas, on a cité son prénom, dit une blague, pour un vêtement, une chaussette, une mouche, la télé, bébé qui pleure, bébé qui rit, un bravo, pour se laver, pour le coucher, pour un aliment, un papier, pour…TOUT!)

Mais on a souvent affaire à des crises plus longues et plus violentes quand il ne veut rien lâcher ou quand il est fatigué (et ça, ça peut durer bien une heure entre le déclenchement, la punition, l’explication et la réconciliation) 😞

Personne n’a dit qu’être parents c’était facile. Encore moins parents de zèbre, et peut-être même et sûrement même, autiste. Une nouvelle piste que je dois explorer pour comprendre ce zébreau si indomptable, si répulsif au moment des crises, et si adorable quand il veut, quand il estime qu’on le vaut bien…😓La pédiatre nous a dit que la frontière entre la surdouance et l’autisme est mince…si frontière il y a, et qu’à l’heure actuelle les études ne sont pas assez poussées pour le savoir. Mais en tout cas, elle a l’air de prendre à coeur le cas d’Alexis, même si ça ne nous avance pas plus que ça…C’est toujours agréable d’avoir des personnes bienveillantes et compatissantes autour de soi même si a fortiori Mr papa n’éprouve pas le même besoin que moi d’être épaulé par des gens, je cite: « qui n’en savent pas plus que ce qu’on sait déjà sur notre fils » C‘est un zèbre après tout, il ne peut pas comprendre mon besoin, mes doutes à savoir si on prend le bon chemin… je n’ai pas la prétention de tout connaître et je ne suis pas contre avoir des « pistes » à défaut de solutions. Ou peut-être est-ce que c’est parce que je suis « neuro-typique », traduction « personne normale », que je ne comprends pas son raisonnement? En tout cas, la bataille et les incompréhensions, malentendus, quiproquos quotidiens également avec lui m’épuisent de plus en plus, de jour en jour 😞 je suis tendue comme le fil d’un string…et ce fil va bientôt craquer. Heureusement j’ai les gazouillis de bébé2 qui me reboostent de temps à autre, comme des piqûres d’énergie ponctuelles…

Après la tempête…

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La rentrée au CE1

Ça y est mon grand est rentré à l’école jeudi 01/09/16 et nous ça va nous faire des vacances!!! C’est dingue de dire ça, mais il est infernal et très pénible pour le moindre truc… (Je ne peux pas poser la balancelle de bébé dans le salon ou sinon dès qu’on a utilisé 5 min faut la ranger, je ne pouvais pas faire le ménage sans qu’il dise ceci ou cela et tape des crises…etc etc etc 😓)

J’avais hâte qu’il reprenne l’école pour « être au calme » et vaquer à mes occupations et pouvoir faire le ménage comme je voulais, profiter de bébé dans le calme.

En même temps, j’appréhendais tellement cette rentrée car il saute le CP et c’est un grand cap (pour lui et encore + pour moi j’ai l’impression 😅) Il entre dans la cour des grands alors qu’il me semble encore « si petit et immature » par rapport aux autres enfants de son âge.

J’ai peur qu’il n’arrive pas à contenir ses émotions et son ultra sensibilité de zébreau: va-t-il avoir la chance qu’il a eue à la maternelle de tomber sur des maîtresses extras? J’ai si peur que ce ne soit pas le cas, j’ai si peur qu’il ne s’adapte pas, peur qu’il soit la tête de turc, que le prof ne le blaire pas…peur pour lui, et que du coup, il se renferme sur lui-même comme tant de zébreaux malmenés…😢

Zhom et moi avions toujours dit qu’on ne lui fera pas sauter de classe car même s’il est « avancé niveau intellect », il est en « retard niveau psychomoteur » ce qui risque de l’handicaper vis-à-vis de ses camarades qui verront trop la différence (jeux de ballons où il ne saura pas courir aussi bien que ses camarades, petite taille, incapacité de gérer des émotions trop vives etc…)

L’idéal c’était une classe de double niveau CP/CE1 pour un « glissement en douceur » mais manque de chance, cette année il n’y a que des classes de CP ou des doubles niveaux CE1/CE2. Après plusieurs entretiens (avec sa maîtresse, puis avec le directeur + psy scolaire + maîtresse), sa maîtresse de GS nous a conseillés de le faire passer en CE1 car pour elle il sait lire et écrire et s’ennuira au CP.

Le directeur quant à lui, nous propose de commencer en CP, et voir éventuellement pour un saut 3 mois après si besoin. L’idée me séduisait au début, et après réflexion et lisant des témoignages, on s’est dit que ce serait une très grossière erreur d’arriver à mi-parcours dans une classe où des groupes se seraient déjà formés…lui qui a déjà tant de mal à s’intégrer. Va pour le saut de classe! et prions pour que ça se passe bien…

La veille, on a trié ses fournitures scolaires (papa a étiqueté chaque stylo 😂) et expliqué un peu comment va se dérouler la rentrée, il a eu une crise d‘angoisse de pleurs et cris (c’était la première fois qu’il pleurait de cette manière) a dit qu’on le saoulait et qu’il avait mal au ventre😓 

En plus, longue journée pour une première car on l’a inscrit au périsco jusqu’à 18h (d’habitude c’est 15h45)…Et puis comme il ne fait jamais caca à l’école, je lui ai proposé de rentrer manger à la maison s’il le voulait car « Papa était encore là quelques jours pour faire à manger », il a eu les larmes aux yeux et a dit « Est-ce que papa travaille? »  « Pas aujourd’hui ni demain » « Je veux qu’il travaille!! » dit-il avec la larme à l’oeil. Il a décidé de rester à la cantine car « Si je reviens manger, je risque de m’énerver » Puis au coucher, je l’entends papoter avec son père « Tu sais, je suis impatient d’aller à l’école, j’aime beaucoup le travail » « C’est fini les jeux en classe? Maintenant on travaille? J’aime beaucoup »

Ce soir-là, j’ai eu un peu de mal à m’endormir…

Jeudi 01/09/16: Jour 1

Le matin, 7h passé je me lève et réveille le petiot (qui d’habitude serait déjà sur le pied de guerre), il prend à peine quelques flocons de céréales K en guise de petit-déj. (là aussi le petit-déj. est devenu problématique, il a arrêté tartines et pains depuis longtemps et s’était mis à dévorer des « balistos » à la place… pas terrible )

8h45: Arrivée à l’école. Le directeur qui m’avait dit (avant les vacances) que peut-être je pourrais rester 15 min dans la classe comme pour les CP, selon le bon vouloir de l’instit., a complètement oublié ses dires…😓heureusement son ancienne maîtresse de Petite Section passait par là et a insisté pour me laisser l’accompagner (contrairement à la maternelle où on accompagnait l’enfant dans la classe, en primaire on le laisse juste à la porte d’entrée sauf pour les CP ils avaient encore ce droit-là pour les premiers jours)

J’ai pu rencontrer son maître d’école qui a été très accueillant et n’était pas énervé que je sois là (je l’avais déjà rencontré avant les vacances à la réunion d’école sans savoir que ce serait lui)  et poser toutes mes questions farfelues.

Je suis rentrée rassurée, le coeur léger, persuadée que fiston est entre de bonnes mains. Ma grande hantise était qu’il tombe sur un maître ou maîtresse pas à l’écoute des besoins de mon enfant…et son maître me paraît « bienveillant » (une qualité indispensable si ce n’est « LA » qualité qui permet à nos « zèbres » de progresser et d’aimer l’école)

Ensuite, je l’ai observé à la récré (mode espionne 😛 ), comme d’hab il est « seul », puis j’ai reconnu une copine de sa classe d’avant + une autre petite fille, venir pour jouer avec lui, bah le bougre il leur a tourné les talons pr fuir à l’anglaise 😓

15h45: fin des classes. Papa est passé lui fournir son goûter, et pourquoi pas le suivre pour le périsco pour voir comment ça se passe. Mais fiston ne voulait pas que papa vienne.

Cette longue journée sans fiston1 m’a permis de passer l’aspirateur de fond en comble (chose impossible avec fiston dans les parages, à criser au moindre truc que je déplace) et ça fait du bien! J’ai pu ainsi déloger quelques araignées et autres bêbêtes mortes ou vivantes d’ailleurs qui se croyaient au paradis non mais! Et bébé s’était endormi pendant que j’aspirais 👍 et il adore sa balancelle (un peu moins depuis que son grand-frère le gueule dessus au moindre pleur le pauvre😓)

18h00: On est allé en famille chercher fiston au hip hop (ah oui! on voulait l’inscrire à la musique mais plus de place) et la journée avait l’air d’être super bien passée pour fiston! Il avait l’air heureux 😌 Ça me faisait chaud au coeur, j’étais super contente pour lui (même si j’angoisse toujours un peu pour la suite, avec lui ça peut si vite changer… 😞)

Rentrés à la maison, il voit que ses jouets ne sont pas exactement à leur place dans le salon (j’avoue avoir eu un bug quant à la disposition de la voiture noire et la remorque bleue… )

Comment j’ai rangé ses voitures…

Comment il fallait ranger ses voitures…

Il me demande « Maman t’as passé l’aspirateur dans ma chambre??!! » euh à ce moment pour éviter une crise je lui réponds « Non » « Dis-moi la vérité! » « Euh, non ». Il jette un coup d’oeil sur ses petites voitures et voit qu’elles ont beaucoup moins de poussières que d’hab…oops 😱 Et là grosse crise, pleure de fatigue. Bébé chouine un coup. « Bébé a enlevé le 1% d’énergie qui me restait!! meuhhh ouiiiinnnn, je suis fatigué!! j’ai plus la force même pour jouer à l’ipad!! »

A ce moment, on est partagé entre l’envie de rire ou pleurer avec lui 😭

Après 5/10 minutes de crises et de batailles (« je te cours après pour te taper » ou « je déchire les mouchoirs en mille morceaux et mets le foutoir dans ma chambre »), papa réussit à le mettre au bain (car il transpirait énormément avec le hip hop + chaleur + crise…), et il se calma enfin, lui qui refusait de se laver de suite « je peux jouer au bateau? » « ah je suis à l’aise, ça fait du bien » « ça pouvait être une bonne journée, il faut toujours des zoeuferies pour la gâcher »🙄

Un fauve énervé est passé par là… 😓

Bébé qui s’étonnait du calme ambiant toute la journée (avec son air interrogateur du style « Où est passé celui qui crie tout le temps? » 😅), a vite compris que son grand-frère était de retour, pendant les cris de l’un, l’autre restait tranquille sans broncher dans son lit.

Vendredi 02/09/16: Jour 2

Papa l’a emmené. On n’a pas guetté comme la veille…juste vu qu’il faisait les 100 pas à la récré. Puis on est allé le récupérer à 18h après le théâtre. Sur place, j’ai rencontré deux autres mamans que je connaissais, et je suis super contente de savoir que leurs fils font le même atelier qu’Alexis ainsi qu’une autre petite camarade de GS. Les 4 fantastiques 😘

Avec notre kakou on ne peut jamais savoir s’il va aimer ou non, et surtout s’il va continuer à apprécier dans la durée…

Sur le chemin du retour après le théâtre, je lui demande ce qu’il préfère entre le hip hop et le théâtre… « les deux » me répondit-il calmement et joyeusement (aussi simplement que n’importe quel autre gamin, sans « oui mais si ceci si cela… » sans énervement ou agacement, sans sarcasme, sans chichis) ça c’est une réponse qui me réchauffe le coeur. Et je suis très fière de lui et si soulagée de le voir « épanoui », il a l’air de bien s’y plaire aux activités et de bien se débrouiller également à la cantine ou à la récré ❤

Pourvu que ça dure…c’est surtout ça l’important! Pourvu que ça dure…Je croise les doigts…

C’était déjà le WE, il voulait regarder un match de foot France/Ukraine le soir (ça faisait plusieurs jours qu’il nous avait prévenu), il est 22h30 passé, le match finit bientôt. Dans mon for intérieur, je me sentais « bien » car on avait passé toutes les étapes de la journée sans heurts pour une fois (la journée à l’école, cantine, activité théâtre, bain, dîner…c’est rare qu’il n’y ait eu aucun conflit, ni cris, ni négociations interminables…) il ne restait plus qu’à le coucher et ce serait une journée parfaite!!! Mais j’attendais que papa le couche avant de crier victoire…😌 On y est presque…le match est fini, papa éteint la tv 😱 Fiston « Mais je regarde!! » « Mais c’est fini » « Non c’est pas fini!! » crie-t-il 😞 « Je te dis que c’est fini t’as pas vu » il rallume la tv et tombe sur la pub « A cause de toi j’ai raté blablabla blablabla » « C’est la pub parce que c’est fini! » La crise allait éclater à nouveau (fiston qui pousse son père et vice versa) il a fallu que papa s’énerve et l’engueule un gros coup, le menacer de le mettre dans le couloir extérieur que fiston a ravalé sa colère et filé au lit sous le doigt directif de papa (petite crise de 3 minutes, mini victoire…j’espère qu’il existera des jours sans aucune crise car zhom commence à être à bout du bout…et moi je le suis depuis déjà un moment 😌) L’espoir fait vivre…😪 En attendant vive l’école 🎉🍹

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Virée à la Baule ou comment on a fui la canicule…

Mardi 23 août 2016, il fait une chaleur atroce: 35°C à Paris

La canicule a envahi tout l’Hexagone et va continuer à mettre nos métabolismes à rude épreuve toute la semaine.

Jeudi 25 août, après la tétée de 7h, je change la couche de bébé et je vois avec frayeur une trace rosée/ rouge dans la couche (comme une pointe de pastèque ou éosine de 1 cm environ de diamètre, vous voyez?) j’étais très inquiète. Aucun pédiatre ni mon généraliste ce jour-là. J’ai pris rdv à 12h chez le pédiatre le lendemain, car entre-temps il n’y avait pas eu de nouvelles traces dans sa couche…et puis j’ai remarqué que bébé faisait moins de selles que d’habitude et beaucoup moins de pipi également. J’avais peur qu’il ait une infection urinaire, mais il n’avait pas l’air d’avoir mal quand il pipi et à part la trace du matin, il semblait être tout à fait « normal » (gazouillait, souriait)…

12h30: Le pédiatre nous expliquera que selon lui ce n’est pas du sang, mais des « cristaux » qu’ont les nourrissons, et que vu la chaleur, bébé a eu une petite déshydratation qui explique la concentration de ces cristaux dans ses urines, d’où la couleur rosée, saumonée. Il suffisait de le réhydrater (tétées à volonté, open bar nuit et jour ^^ )

Par ailleurs, on subissait la canicule de plein fouet depuis 3 jours déjà. Les nuits étaient difficiles, les corps transpiraient malgré les douches tièdes, la journée on larvait tout en transpirant…vraiment très désagréable.

13h00: Etant rassurés quant à la santé de notre boubou, ni une ni deux, nous décidons de partir au bord de la mer pour fuir cette chaleur suffocante! Mais toute la Normandie était déjà prise d’assaut…les hôtels blindés. Nous n’étions donc pas les seuls à vouloir un peu d’air frais? 😛

Ma grande soeur et family avaient décidé quant à eux d’aller à la Baule où il y avait encore de la place…ça faisait quand même plus loin que Deauville…mais bon, il fait tellement chaud et insupportable qu’on décida de réserver au même endroit sans trop se poser de questions. On décide d’y aller tranquillement sans se prendre la tête quitte à arriver tard… (N’est-ce pas?!?)

14h00-16h00: On déjeune, on prépare la valise. Zhom et fiston descendent les valises dans la voiture. Il fait déjà une chaleur étouffante.

16h30: Tous dans la toto, cosy, ceintures bouclés, prêt au départ!

Et c’est là que le sketch démarre!!!

Bébé me fait un sourire et me largue un grand « prooouttt »💩. Je dis à zhom que je dois changer bébé (logique non? avant de rouler 2h?) mais c’est sans compter sur fiston1 toujours là à mettre son grain de sel « je veux pas voir le caca, je veux descendre! » 😓

On détache toutes les ceintures (cosy et siège auto du grand, ce n’est pas ultra pratique pour accéder aux ceintures et zhom suant, s’agace assez vite…), je change bébé et on réinstalle tout ce petit monde.

Mais je crois que zhom est en train de faire une syncope…il s’appuie sur la voiture agacé et soupirant et ruminant des gros mots…il a envie d’aller au wc à son tour, énervé. Il met en garde fiston et moi?? (qu’ai-je fais de travers encore?? 😠) « Je vais aux toilettes, j’en ai pour 5/10 minutes, vous m’attendez ici! y’en a marre de vos c******** (bip) »

Cinq minutes après il revient. L’air toujours aussi agacé et crevé (je crois qu’il a attrapé un coup de chaud…) je lui dis de se reposer 5 min s’il ne se sent pas bien…pas de réponse, il démarre et roule, tout en pestant (??!?)

La circulation est dense et on arrive dans les bouchons…1h de voiture plus tard, je vois des panneaux de chez nous…Fiston qui s’était endormi, se réveille et dit « On dirait qu’on a fait un grand tour et qu’on est en bas de chez nous?… » « Oui, je crois qu’on rentre à la maison » « Je vais demander à papa quand il sera au feu rouge » Au feu rouge « Papa? On dirait qu’on a fait un grand tour et qu’on est à la maison? » « On rentre à la maison!!! »

J’eus une boule au ventre d’un coup 😱

Papa continue (toujours agacé) « Y’a trop d’embouteillage. J’ai pas envie de passer 1h pour sortir de Paris. On repartira à 20h »

On passe à la station d’essence, et le couple devant nous tarde et tarde…passe l’aspirateur dans leur voiture… c’est qu’ils prennent tout leur temps… « (bip) fais (bip) » zhom perd patience et leur dit de céder la place s’ils ont fini (et j’avoue, ils étaient exagérément longs…)

On rentre et on décide de grignoter quelque chose avant de repartir sur la route.

Zhom prend des raisins dans un sachet et là la moitié des raisins partent en vrille par terre!! « (bip) c’est pas vrai! quelle (bip), la poisse, journée de m**** (bip)!!! » Bon OK j’ai compris ce n’est pas sa journée…mais là je n’ai pu m’empêcher de rire intérieurement à la place d’avoir envie de meurtre ou de divorce…, même les raisins sont contre lui c’est pas possible 😂

La route est bien dégagée la nuit, les deux petits ont dormi dans la voiture. On arrivera à bon port un peu avant 2h du mat. et l’air frais et la mer calmeront les esprits…ou pas.

Le lendemain, on passera la journée à la plage avec ma soeur et family.

Bibou1 a décidé de garder ses baskets sur la plage, ce qui a le don d’agacer son père et moi aussi j’avoue (mais je ne lui fais plus de remarque, limite je suis démissionnaire de mon rôle 😞, je laisse le papa s’en occuper tant je sais qu’il va me pomper mon peu d’énergie vitale). Mais quand il verra que tout le monde va dans l’eau, il décidera aussi d’enlever, enfin, son t-shirt et ses baskets, ce qui apaisera son père et moi. Le voir s’amuser et rire nous réchauffe le coeur, mais quand il ne le fait pas, nous sommes contrariés…c’est bizarre comme sensation car on a envie de le sermonner alors que tout ce qu’on cherche au fond c’est son bien-être, aarrfff 😞

On passera 2 nuits et 2 jours au bon air, et on mangera comme des rois. Fiston1 comme à son habitude un peu pénible et difficile sur les bords, ne veut pas manger ci ou ça…(néanmoins il sait reconnaître les bonnes choses comme ce superbe Bar en croûte de sel et ces palourdes farcies à l’ail qu’il dégustera tout seul sans rien partager, ce vilain canaillou), et bébé tranquille dans sa poussette 😘

Resto « Carpe Diem »: saumon chaud cru

agneau

lieu jaune

moelleux au chocolat fondant

Petit tour au Croisic, restaurant l’Océan

soufflé au citron vert et glace verveine

🍒 Une petite escapade sympathique en famille malgré un départ chaotique 🍇

💦 Du bon air frais et iodé et de la bonne nourriture pour apaiser les esprits🍹

Ce qu’il nous fallait pour passer cet épisode de canicule qui est derrière nous à présent ☀️

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