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La rentrée en CM1…déjà.

Je n’ai pas vu le temps passer.

Le CE2 s’est très bien passé. Les grandes vacances, que je redoutais, se sont vite terminées, 3/4 jours en Normandie et en Bretagne, puis fiston était impatient de retourner chez sa tata pour les vacances. Deux semaines où il s’est comporté comme toujours en extérieur « parfaitement », où il s’est amusé comme un foufou avec son cousin et ses cousines. Ça fait chaud au coeur de le voir « s’éclater sans retenue comme tous les enfants de son âge » 😌

 

Le temps défile…

Hier encore, j’avais l’impression que fiston faisait sa rentrée en Petite Section de maternelle à 3 ans et 8 mois… Puis en Moyenne Section, puis Grande Section, sautait le CP, a suivi un CE1/CE2, puis un CE2, et voilà qu’il est en CM1 dans une classe double niveau CM1/CM2. Tout va tellement vite! Trop vite!!

Le collège approche à grands pas. Le collège de notre secteur étant très mal réputé, il est hors de question de l’y mettre… du coup c’est un vrai casse-tête à la recherche de The collège qui saura convenir à fiston… Collège privé? public? spécialisé dans les EIP? Un vrai casse-tête que je n’imaginais pas de sitôt!

J’appréhende tellement ce cap crucial. Nouvel établissement, nouvelles personnes… quitter le cocoon d’une école maternelle et primaire public bienveillante, où il adore l’école (alors que je vois tellement de témoignages de parents de « zèbres » dont les enfants sont phobiques de l’école…) J’ai peur que ça devienne son cas au collège. Les enfants peuvent être si méchants entre eux, sans en avoir conscience et briser ainsi leurs camarades.

Au départ, j’aurais penché pour un collège privé spécialisé EIP (j’en ai repéré un à 20 km de chez nous), sans parler de la distance qui me freine un peu déjà, ni du tarif exhorbitant, je ne suis pas persuadée que ce soit la meilleure solution pour fiston. Cela ne l’isolerait-il pas davantage plus qu’il ne l’est, le fait de se retrouver « qu’entre eux »? de vivre en marge de la réalité, dans leur bulle? une fois sorti de là, incapable de s’adapter?…

Collège privé classique? J’ai peur de la rigidité de l’éducation, qui ne correspondrait nullement à fiston. La course à la compétition, le snobisme… mais j’en sais rien au fond 😕

Collège public? J’ai peur qu’il s’y ennuie car les classes sont très hétérogènes, et les bons élèves sont freinés dans leurs apprentissages car les enseignants passent plus de temps à faire la police qu’à enseigner? Au détriment d’autres élèves qui ne demandent qu’à apprendre et que fiston finisse par s’y perdre comme la plupart des HP laissé de côté?

L’idéal serait un collège public sensibilisé au cas des HP. Et en fouillant, j’ai trouvé un qui pourrait bien convenir, qui plus est, à moins de 2 km de chez nous! mais bien peur que la dérogation ne passe pas et puis sur papier c’est bien beau, mais qu’en est-il réellement? 😐

Pour le papa, apparemment c’est collège privé point barre. Il a a priori reperé un à 3 stations de RER…

Pour fiston, tout mais pas de RER…(notamment la peur des attentats tout ça tout ça…)

Que faire alors? Comme pour tout, y’a des bons et des mauvais collèges peu importe qu’ils soient publics, privés, spécialisés…

Comme disait une maman de HP sur le groupe facebook, l’important c’est l’équipe éducative et leur bienveillance qui compte. Evidemment. Mais comment savoir? J’attends les journées portes ouvertes pour visiter celui à côté de chez nous (et encore, même en visitant l’établissement, rien ne garantit si fiston s’y sentira bien ou pas tant qu’il n’y sera pas…) Bon, j’ai 2 ans pour trouver la perle rare (en espérant qu’elle existe) Allez on croise les doigts!!!

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La valse des spécialistes

Depuis que l’histoire de la zébratitude a commencé en juillet 2015 (fiston avait 5 ans et demi), nous avons consulté pas mal de spécialistes.

Ce qui a été fait:

° 2014 maternelle Moyenne Section (1 rdv)Psy scolaire =) car fiston s’isole à la récré, pas d’interactions avec les autres

° Janvier 2015 à mi-avril 2015 (6 séances): Pédopsychiatre du CMP (Centre Médico Psychologique) =) pour des crises de maniaqueries et colères quotidiennes vers 5 ans

° Juillet 2015 (1 rdv): Psychologue spécialisée des surdoués =) Test QI

° Fin février 2017 à décembre 2017 (15 séances): Orthophoniste =) pour la prononciation du « che, se, je, ze »

° Fin 2017: Psychomotricienne =) pour faire un bilan (5 séances)

=) Le bilan de psychomotricité confirme, principalement, une difficulté sur l’écriture (lenteur, mauvaise posture et mauvaise tenue du stylo) et un manque de coordination des mouvements et propose pour commencer une rééducation de l’écriture à raison d’une séance par semaine.

° 16 Avril 2018 au 16 Mai 2018 (4 séances): Graphothérapeute =) pour l’écriture

 

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Comme il a sauté le CP, il n’a jamais eu l’occasion d’apprendre vraiment à écrire. En CE1, il a vite progressé en une semaine (papa l’a fait s’exercer à la maison)

05/09/2016: CE1 – difficulté écriture

09/09/2016: CE1- gros progrès en 4 jours

Au crayon, il écrivait même bien. Un peu plus saccadé au stylo bleu, mais il s’appliquait.

04/10/2016: CE1 – écriture au crayon

13/01/2017: CE1 – écriture au stylo à billes bleu

 

Cela a commencé à se corser pour fiston en CE2 (bien qu’il écrit comme la plupart des enfants de son âge, voire légèrement mieux parfois) mais on remarque bien que les lettres sont moins bien formées, qu’il est moins appliqué qu’en CE1, par manque de temps.

26/03/18: Fiston 8 ans- CE2

(mars 2018) avant les séances de graphothérapie

Comme zhom ne voulait plus retourner chez la psychomotricienne (pour plusieurs raisons dont la principale est le manque de souplesse dans les prises de rdv…) j’ai demandé l’avis de la pédiatre pour savoir s’il était indispensable et urgent de suivre des séances de psychomotricité ou si ces difficultés tendraient à se résorber avec l’âge.

Elle m’a convaincue en me répondant qu’effectivement « ce n’est pas une urgence… mais il risque de développer des mauvais gestes ou mauvaises attitudes… (un peu comme quand on apprend à faire du ski tout seul, sans cours… on finit par savoir descendre les pistes, mais les gestes ne sont pas forcément adéquats… et finalement, arrivé à un certain stade, on ne peut plus progresser…), il vaut mieux corriger dès maintenant des « petits » problèmes… »

Surtout que zhom a rajouté en réponse à la pédiatre « J’ai personnellement eu des problèmes sur la façon de tenir un stylo correctement (j’ai finalement apprivoisé le stylo vers l’âge de 20 ans et mes doigts m’en remercient) » (chose dont j’ignorais mais effectivement maintenant que j’y pense, il a souvent écrit en lettres majuscules à l’époque de nos échanges amoureux avant de passer directement sur Word…)

Je n’avais pas envie que fiston galère 20 ans pour trouver la bonne posture pour écrire. J’ai donc cherché des conseils auprès du groupe EIP, et on m’a conseillée une graphothérapeute ou une ergothérapeute (mais qu’est-ce donc??)

De ce que je retiens: une ergothérapeute rééduque « les personnes souffrant d’handicap moteur ou neuropsychologique à devenir autonomes et indépendantes » (souvent par moyen d’utilisation de matériel comme un ordinateur si problème d’écriture etc…) tandis que la graphothérapeute aide à la rééducation de l’écriture (une thérapeute du graphisme)

C’est ce qu’il nous faut! Qui plus est, on m’a conseillée une graphothérapeute qui ferait des miracles et qui connaît l’univers des zèbres. Les avis positifs et dithyrambiques des parents ont fini de me convaincre qu’elle serait pobablement la bonne personne pour aider fiston. Ni une, ni deux, je la contacte, elle me répond très rapidement et le rdv est fixé très vite. Alexis a une séance par semaine.

Outre le problème d’écriture, le bilan psychomoteur démontre qu’il a également des difficultés à coordonner ses mouvements et que ce serait quand même bien qu’il ait quelques séances de rééducation. Hormis le CMP où c’est gratuit (mais délais à rallonge) et l’orthophoniste où la sécu prend en charge, le reste se chiffre très vite. On se concentre donc sur la graphothérapeute pour résorber le problème le plus flagrant.

(avril 2018) Après 1 séance de graphothérapie avec un nouveau stylo

Nous ne savions pas combien de séances il aurait besoin.

Finalement au bout de la 4ème séance, la graphothérapeute nous dit que fiston est quasiment dans la norme niveau écriture pour son âge.

Moyenne nombre de lettres par minute en CE2:

51 lettres/ min =) Fiston est passé de 41 à 46 lettres/ min.

et en écriture accélérée

68 lettres/ min =) Fiston est passé de 64 à 67 lettres/ min

Il faudrait qu’il se muscle les doigts (par exemple en froissant et formant une boule de papier épais d’une seule main) mais maintenant il a la bonne base pour s’améliorer en écriture.

 

 

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Ce qui est en ATTENTE:

En parallèle, j’ai contacté le CMP pour des séances de psychomotricité (délai d’attente d’un an) et sur conseil de notre pédiatre, j’ai contacté également le CREDAT (Centre de Recherche et Diagnostic Autisme et Troubles apparentés) de l’hôpital Ste Anne à Paris.

Sachant que le doute a toujours persisté jusqu’à présent. Zèbre ET Autiste? ou zèbre tout court? ou autiste tout court? ou plus zèbre qu’autiste? ou plus autiste que zèbre?

On dit qu’il y a autant de zèbres différents que de rayures différentes. Qu’aucun zèbre ne ressemble à un autre. Et je n’arrive toujours pas à savoir si mon fils est tout simplement un zèbre très très complexe, avec des crises puissance 10 par rapport à un autre zèbre, ou si il y a une évidence de spectre autistique qui expliquerait ces montées d’agressivité car explosion d’émotions ingérables (bien qu’il donne l’impression de gérer beaucoup mieux qu’il y a 2 ans, il a encore des excès d’agressivité et j’en fais encore les frais physiquement, moralement ça va…même s’il me crie « Tu n’es plus ma mère » je sais que ce sont des mots qu’il dit sous la colère, mais quand il m’agrippe et me frappe de toute sa haine, mon corps qui est déjà douloureux, je ne peux supporter et m’emporte aussi. Dans ces moments-là j’ai juste envie de lui gueuler « Meeeerde!!! » démerdez-vous avec son père et de tout envoyer valser!!! mais une fois calmé, il s’excuse toujours, et je le pardonne…toujours)

Je n’avais pas du tout envie de faire la démarche du diagnostic qui me semble si laborieuse, et surtout le fait que ce diagnostic se fasse à l’hôpital me freinait. Je ne voulais surtout pas que fiston pense qu’il est « malade » (car pour moi « hôpital » est synonyme de « malade ») mais la pédiatre a relancé le débat à la dernière visite et nous a dit que ce serait bien de le faire détecter et d’être prêts si une éventuelle possibilité de TSA, afin qu’on ne soit pas pris au dépourvu au collège, où tout s’accélère apparemment (les chutes sont précipitées quoi…)

Donc j’ai lancé les hameçons, plus qu’à attendre que ça morde… dans un an environ…

Wait and see…✨

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Passage en CM1

12/04/18 « Notification du conseil des maîtres d’école: Passage en CM1 »

Avril, déjà fin de l’année scolaire? Je ne me rappelais plus que les décisions d’école se faisaient aussi tôt. J’ai l’impression qu’il venait d’entrer en CE2 hier 😌

Petite, chaque année scolaire me paraissait interminable… Parent, chaque année scolaire passe à une vitesse éclair.

Je me souviens de mon CM2 comme de ma meilleure année scolaire, car j’étais partie en classe de nature et j’adorais mes camarades de classe, j’adorais mon maître, et j’avais mon premier amour platonique, ma première boum, ma pseudo liberté sans mes parents.

Au primaire, lorsque nous sommes des CM2, nous nous sentons comme les maîtres du monde, nous étions les plus grands dans la cour de récré et on croyait tout connaître de la vie.

Arrivés en 6ème, nous étions redevenus les « plus petits »  Pourtant il fallait faire comme les « grands » Fini le chat perché ou le cochon pendu à la récré. On « tape la discut » pendant les pauses. On essaie de trouver une copine à qui parler pour ne pas paraître ridicule toute seule. Ça allait encore, j’avais quelques camarades de CM2 mais la plupart étaient partis dans des collèges plus prestigieux. J’avais un petit groupe où on se retrouvait toujours près du chauffage en bas de l’escalier principal mais sans plus, c’était des minorités qui n’appartenaient à aucun groupe tout comme moi. Je vaquais autour de ce noyau sans vraiment m’y intégrer à 100% de la 6ème à ma 5ème. Ensuite des copines du CM2 sont revenues en 4ème mais pas dans la même classe et je me rappelle de ma 3ème où j’ai passé mes récrés avec ma seule vraie copine (qui est restée ma meilleure amie jusqu’à maintenant) où on zieutait mon 2nd amour platonique 😆

Au lycée, quel choc! Tout était nouveau, les camarades, les horaires, les changements de classe à chaque heure, changement de prof pour chaque matière (* rhooo j’ai la mémoire qui flanche, c’est bien au collège qu’on change de matière et de prof chaque heure??? 😆), la récré où beaucoup s’affichaient avec une cigarette à la main ou sinon en train de se bécoter dans un coin sombre au détour d’un couloir. Le but ultime consistait à trouver la prochaine salle de cours le plus rapidement possible dans ce labyrinthe qu’est le lycée.

Je me suis trouvée une nouvelle copine (‘fin c’est plutôt elle qui est venue me trouver) avec qui j’étais tout le temps mais je me sentais « tache » à côté d’elle. Elle était très belle (moi complètement complexée), j’étais fière d’être sa copine. Mais sa beauté n’avait d’égale que son égoïsme et radinerie (mais ce n’est pas de sa faute, j’ai constaté que ses parents n’étaient pas plus généreux) Notre amitié n’a pas tenu après le lycée. Elle m’a vite oubliée et je n’ai pas non plus cherché à renouer contact.

Contrairement aux ados d’aujourd’hui, qui rêvent de « sortir du lot », je me rappelle que je ne souhaitais qu’une chose dans mon enfance/adolescence « me fondre dans la masse », passer inaperçue, être la plus discrète possible, faire une avec la tapisserie des murs. Surtout ne pas faire de vagues (j’y arrivais plutôt bien 😛 )

Je me rappelle en cours d’ES (Economie Sociale) j’adorais ma prof, mais souvent, assise sur ma chaise, près de ma copine, avec ma viennoise au chocolat longue comme mon bras, achetée à la boulangerie in extremis chaque matin avant que la porte du lycée ne ferme, planquée dans ma sacoche marron pour le 10h et ma bouteille d’eau volvic citronnée, soudain je n’arrivais plus à entendre qu’un brouhaha… je me voyais dans une bulle, ma bulle je me disais même que si je disparaissais là tout de suite, personne ne s’en rendrait compte. Bizarre comme sensation. J’étais obnibulée par ma seule hantise: que mon estomac gargouille et me fasse honte. Plus j’y pensais, plus ça allait exploser, plus ça risquait d’exploser, plus j’angoissais. Et pourtant quand j’entendais le bruit chez les autres (ma copine n’était pas en reste ni les profs d’ailleurs…) je me disais juste le/ la pauvre, mais rien de choquant et personne ne s’en offusquait. Mais moi, non, il ne fallait surtout pas, ce serait trop la honte, et je me mettais une pression énorme à tel point que ma scolarité fut écourtée dès que possible.

Au travail, plusieurs fois, j’entendais les collègues, et ils s’en fichaient et avaient bien raison de s’en ficher… mais moi non, c’était au-dessus de mes forces. C’est comme le mythe de la princesse qui ne fait pas caca. Pour moi j’étais une princesse lol, une réputation à tenir. Bref, sûrement ridicule pour beaucoup, mais pour moi ce fut ma grande hantise. Bref.

C’est l’année de mon BAC, que j’ai rencontré zhom. Pas du tout au lycée, mais à l’église où ma mère nous emmenait tous les dimanches. J’y consacrerais un article entier, car comme disait Rose dans Titanic « il m’a sauvée de toutes les manières qu’il soit » ❤ à sa manière en me donnant de l’importance et de la valeur à ses yeux, j’en fus éperdument amoureuse (‘fin ma vie d’ado n’était pas aussi tragique que celle de Jack mais je ressentais un grand vide qu’il est venu combler, du moins jusqu’à un moment…) Bref.

Après le BAC, j’ai pris une année sabatique car je ne savais pas quelle orientation prendre, j’ai travaillé en tant que serveuse, j’ai repris un BAC+2 en alternance me convainquant qu’il me fallait absolument avoir un diplôme.

Ce fut 2 années difficiles niveau tempo car très condensé, les journées étaient longues, les cours intenses, sans aucunes vacances scolaires, en alternance une semaine école/ une semaine travail. J’étais apprentie dans une agence de Travail Temporaire au centre de gestion. Je m’appliquais à faire du mieux mon travail, mais la nouvelle chef ne m’aimait pas, c’est la vie, elle-même était peu appréciée de mes collègues, me donnait souvent du travail sans intérêt (du classement ou archivage) et avait le culot de noter dans mon bilan que je n’étais « pas assez impliquée ». Or, il y a bien une chose que je déteste c’est qu’on me dise que j’ai mal fait mon travail, j’y porte une volonté de satisfaire mes responsables au plus haut point, en les aidant du mieux que je peux. Ne pas le reconnaître était une atteinte personnelle pour moi. Le cumul de tout ça fut rude, j’ai failli baisser les bras plusieurs fois, mais j’ai tenu bon grâce à ma déléguée de classe Stéphanie, et grâce à zhom qui étaient là pour moi. D’ailleurs coïncidence ou pas c’est cette année-là qu’est apparue ma fibromyalgie, en commençant par des douleurs en bas du dos, qui depuis se sont propagées partout et ne m’ont plus lâchée. Introvertie et réservée, je n’ai jamais rien dit ni contesté, mon corps a dû s’exprimer à ma place 😭

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Mais revenons à nos moutons. Donc bibou1 passe en CM1 à la rentrée prochaine. Déjà quoi!!! Mon tout petit bébé 😌 Et dans 2 ans, ce sera la fosse aux lions 😥 Serions-nous prêts?? Son père dit avoir déjà repéré le collège où il ira, mais nous n’avons pas approfondi le sujet, et je pense que vu la vitesse à laquelle passe le temps, il faudrait s’y atteler au plus vite, sachant que Mr a tendance à toujours tout faire à la dernière minute. Toujours grrrrr 😠😒😭

Et je n’arrive pas à me dire que ça se passera aussi bien que jusqu’à présent. Je me dis qu’on a eu la chance d’avoir une école avec une équipe enseignante plutôt bienveillante (c’est rare) Du coup pas de phobie scolaire ou de problème avec les enseignants ou l’ennui etc, comme je lis si (trop) souvent sur le groupe EIP.

Mais avec le changement d’établissement, le collège, l’adolescence, j’ai bien peur que les difficultés ou les mauvaises rencontres (de personnes pas forcément bienveillantes, il suffit d’une pour casser un jeune, qui plus est, zèbre 😦 ) apparaissent… J’appréhende beaucoup. Vraiment.

« La peur n’évite pas le danger » dit-on… il ne reste plus qu’à prier et croiser les doigts pour que tout se passe bien.

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Avec cette petite rétrospection de ma vie scolaire, je me rappelle de plusieurs élèves qui, sur le moment, étaient des mystères pour moi… notamment une certaine Emilie (en 6ème ou 5ème), qui du jour au lendemain ne venait plus du tout à l’école, on la disait « malade de l’école » ou encore un certain Jérémy en 4ème/3ème, beau comme un prince avec ses cheveux mi-longs comme j’ai toujours aimés… détesté par la plupart de la classe, j’entendais qu’il était à l’internat car ses parents ne le supportaient plus et qu’il fumait en cachette… toujours à faire le cancre avec son super pote qui a redoublé plusieurs fois, et toujours à se faire remarquer par les profs. Emilie et Jérémy étaient peut-être eux aussi des zèbres, une dont la phobie scolaire aurait rendu malade, et l’autre dont l’ennui l’aurait poussé à faire le pitre dans la classe. Qui sait?

Combien de zèbres non détectés et qui naviguent en eaux troubles? Combien de zèbres non détectés et qui ne le sauront probablement jamais?

Et de ceux qui le savent, combien, comme nous, sont démunis et tâtonnent au jour le jour? J’ai l’impression que nous sommes bien plus nombreux que je ne le pensais.

Ces hauts potentiels doivent bien servir à quelque chose pour améliorer notre monde non? et non pas subir la pression d’une société complètement détraquée où l’argent, le pouvoir, la domination, le superficiel, le « m’as-tu vu » règnent au détriment des vraies valeurs de bonté, gentillesse, respect, travail, amour, famille… Je n’ose penser que tout ce fort potentiel de tous ces zèbres éparpillés un peu partout sur le globe, n’apporte pas un quelconque bienfait ou une avancée positive de quelque manière que ce soit sur l’humanité. Ce serait un tel gâchis. Encore faut-il que ces zèbres soient bien dans leurs sabots. Et c’est là qu’intervient notre rôle de parents (difficile, trèèèèèès difficile parfois, je le conçois) mais ils le valent bien, n’est-ce pas? 😉 

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